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Sara
Baras

Née
à Cadix au début des années 1970, Sara Baras n'a que huit ans
lorsqu'elle commence l'apprentissage de la danse dans l'école fondée et dirigée
par sa mère Concha Baras. Elle fait ses débuts sur scène à l'âge de
15 ans. A 18 ans, la télévision espagnole lui décerne le premier prix du
concours Gente Joven réservé aux jeunes talents. Ce prix marque le véritable
départ de sa carrière. En
1989, elle intègre la compagnie de Manuel Morao avec laquelle elle vient
deux mois au Théâtre Edouard VII à Paris en 1991. En 1992, elle est invitée
à la Biennale de la Danse à Lyon et au Palais des Congrès de Paris, en duo
avec Javier Baron. La même année, elle retrouve la compagnie de Manuel
Morao pour une série de représentations à l'occasion de l'Exposition
Universelle de Séville, ainsi qu'en tournée à New York.En 1993, Séville lui
décerne le prix Madroño Flamenco qui récompense l'artiste
flamenco le plus talentueux de l'année. La saison suivante, elle collabore avec
le chanteur Enrique Morente et la compagnie de Paco Peña à
l'occasion d'une tournée européenne. L'année 1995 est marquée par une
nouvelle tournée de six mois au Japon, en Corée et en Chine. En mai 1996, Merche
Esmeralda l'invite à participer à son spectacle "Mujeres", donné
à Barcelone, Ségovie et Madrid. C'est à la suite de ce succès qu'Antonio
Canales lui propose de lui donner la réplique en incarnant la fiancée dans
sa nouvelle création, "Gitano". Pendant un an, elle participera à ce
spectacle, en tournée en Espagne et dans le monde. En 1997, elle créé sa
propre compagnie, le Ballet Flamenco Sara Baras. Parallèlement, elle répond à
l'invitation de la compagnie Flamenca El Guïto, avec qui on a pu la voir
au Théâtre du Châtelet dans Solo Flamenco (décembre 1997). Elle réalise sa
première chorégraphie en avril 1998 : "Sensaciones" est créé par
sa compagnie à Murcia, et repris en septembre à Barcelone et Madrid. Son deuxième
spectacle, "Cádiz-La Isla", dédié à la ville de Cádiz, est créé
en septembre à Séville, dans le cadre de la Biennale du Flamenco. Son passage
en 1999 au Sadler's Well, temple de la danse contemporaine à Londres, a été
un grand succès, elle y est d'ailleurs invitée pour la saison suivante.Pour la
seconde venue de sa compagnie, Avenue Montaigne, à Paris, en 2004, elle a
choisi de célébrer une nouvelle fois une femme de son pays. C'est sur la base
d'une balade andalouse du XVIIIème siècle que le poète Federico Garcia
Lorca écrivit pour le théâtre en 1925, l'histoire de Mariana Pineda,
exécutée en 1831 par le régime de Ferdinand VII pour avoir refusé de trahir
son amant. Drame et passion servent une nouvelle fois toutes les expressions du
flamenco le plus pur à travers la danse, le chant et la musique. En décembre
2004, elle est revenue sur la scène parisienne avec un nouveau spectacle
"Sara Baras Ballet Flamenco", qui a obtenu un véritable succès
auprès du public.
Site
officiel de Sara Baras:
http://www.sarabaras.com
A
propos du spectacle "Sara Baras Ballet Flamenco":
Sara
Baras domine la scène, se fond dans le spectacle et fait se lever le public de
son siège. (…) Elle soutient le rythme et harmonise le mouvement
instinctivement, avec un effet de sensualité animale immédiat. Comme par
magie.-Roger Salas, El
País-
"Née à Cadiz voici
une trentaine de printemps, Sara Baras est une des plus belles danseuses
de flamenco. On l’a découverte brûlante et sensuelle voici quinze ans.
Depuis, elle s’est faite chorégraphe et a monté sa compagnie pour raconter
des histoires espagnoles : Jeanne la folle, Bernarda Alba... maintes fois
présentées sur la scène du TCE. Elle revient dans un spectacle de flamenco
pur, débarrassé de détours et de récits. La danse et la musique rythment le
drame ou l’allégresse dans toute son intensité"
Voir
également, sur le forum, les commentaires à propos du spectacle, à la
rubrique "impressions sur un spectacle, un concert "
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