Philippe Allano

Philippe Allano commence la guitare à 14 ans. Rapidement il décide de se consacrer totalement à l'art Flamenco en retournant aux sources , c'est à dire en effectuant de nombreux voyages en Espagne: Jerez, Séville, Madrid, Cordoue. La tradition flamenca restant orale et visuelle, il se forme auprès de nombreux artistes flamencos tout au long de son voyage. C'est en rencontrant Paco de Lucia , Pepe Habichuela, Juan Carmona et de nombreux autres artistes qu'il décide de créer son propre groupe " Sol y sombra" qui deviendra par la suite  "Allano y Compadres". Depuis quinze années il travaillait  avec des musiciens d'horizons divers ( gitans, brésiliens, jazz, rock) afin d'affirmer son propre style tant dans les arrangements que dans la composition. Il donnait  également des cours et encadrait  des stages de guitare flamenca tout en se produisant dans de nombreux festivals et concerts. " Allano y Compadres "présentait  un nouveau spectacle alliant la guitare, les percussions indiennes et la danse flamenca... Philippe Allano, notre ami et grand guitariste nous a quitté mercredi 29 octobre 2003 . Avec sa compagne et danseuse, Sandrine Allano, ils  vivaient le flamenco d'une manière entière en consacrant toute leur  vie pour lui .Le sourire et la sensibilité délicate de Philippe resteront  gravés dans notre cœur  ainsi que toutes les sublimes notes de guitare qu'il égrainait avec passion et émotion tout au long de sa carrière artistique ...

Amis, proches ou aficionados, vous souhaitez  faire partager votre sentiment , écrire une pensée, un commentaire au sujet de la disparition de Philippe, écrivez nous à : musiquealhambra@hotmail.com .

Voici quelque uns des  messages que vous nous avez envoyé  et que nous  communiquons   ici... Merci à tous ceux qui ont voulu témoigner de leur sentiment et de leur attachement à Philippe, notre ami : 

" J'ai eu l'occasion de connaître Philippe lors d'un stage de guitare flamenca à Poitiers: il nous enseignait le rythme des tangos. J'ai pu apprécier ses qualités tant guitaristiques qu'humaines . Étant tous de niveaux très divers, il était attentif aux besoins de chacun , n'hésitant pas à  consacrer tout le temps nécessaire à expliquer et réexpliquer si besoin était . J'ai eu l'occasion de le revoir au Cactus en compagnie de sa femme Coco à qui je présente toutes mes sincères condoléances. Il restera présent dans le cœur de tous les flamencos qui l'ont côtoyé. Amitiés, Nadine ." nad.perny@wanadoo.fr :

" Nous venons de réceptionner cette triste nouvelle. Toute l'équipe de Cdieg production et ses artistes se joint à vous pour exprimer sa tristesse. musicalement votre. Toute l'équipe de Cdieg production "cdieg.prod@wanadoo.fr

"L'Academia de Flamenco Concha Castillo se joint au chagrin de la perte de Philippe Allano. Toutes nos condoléances à sa famille et à sa compagne Sandrine". Academia de Flamenco Concha Castillo 146 rue du Jardin Public 33300 Bordeaux Tel / Fax : 05 57 87 24 81 www.conchacastillo.com academia@conchacastillo.com

"Toutes nos condoléances pour Philippe, sa femme, sa famille et ses amis de la part de Fahem, ses musiciens et moi-même. Nous ne  connaissions pas Philippe mais son parcours semble avoir été celui d'un passionné et d'une existence de joie et d'expériences enrichissantes . Qu'il soit en paix et que la musique l'accompagne là où il se trouve. Sincèrement ". Melle Muller ( manager de Fahem) fahemco@hotmail.com

"J'ai perdu mon petit frère, et il me manque. Pas un jour sans penser à lui, pas un jour sans le pleurer, même si je connaissais mal sa musique. Je sais qu'il a toujours voulu vivre pour elle, qu'il a fait des choix pour elle, pour sa liberté d'expression, il me manque tant. Son humour, sa tendresse, et son rire. Fifi c'était quelqu'un, c'était un grand Monsieur et il nous a montré jusqu'à la fin combien était présent son courage, son humanité et les copains d'abord. Je n'arrive pas à faire mon deuil. Je vais mal. J'ai des cassettes vidéo où il joue, lui et aussi François et aussi Christian. Trois frères dont deux manquent aujourd'hui. Ca fait trop mal. Les cafés où nous chantions dans notre "jeunesse", les débuts de Fifi en quelque sorte, je les ai en mémoire. Tant de choses remontent à la surface et m'étouffent. La marque sur son bras d'une de mes morsures, parce que des bagarres nous en avons eu. Mais dans l'adversité nous étions complices et solidaires. Je l'aime, il me manque. Et j'espère que pour ses vrais amis son souvenir restera à jamais. Je pleure et je repleure sur ce qui ne sera jamais plus. J'essaie d'évacuer cette souffrance qui devient jour après jour plus intolérable, mais j'imagine que pour le reste du monde la vie continue..." DZABY@aol.com