|
![](images/roses.gif)
![](images/roses.gif)
![](images/roses.gif)
![](images/roses.gif)
|
Cristina Hoyos
![](images/roseanimee.gif)
Née à Séville, elle
commence à danser dès l'enfance. Par un apprentissage régulier et par
des prédispositions naturelles pour la danse, Cristina Hoyos
commence à se faire connaître à 18 ans , lors de sa première
représentation au Teatro del Pabellon espagnol de la foire mondiale de
New-York. Après avoir complété sa formation dans les tablaos les plus
importants d'Espagne, Cristina Hoyos entre dans la compagnie d'Antonio
Gades . Des lors, ils travailleront ensemble, sans relâche .Son sens
du rythme, et sa personnalité gitane andalouse font de Cristina hoyos
une danseuse exceptionnelle . L'art de Cristina s'est vraiment
révélé au public de façon décisive dans les" Noces de sang ", où elle
joue le rôle féminin le plus important, celui de la fiancée. Quand
Antonio Gades monta, en 1974, ce ballet magnifique, il n'aurait pu
choisir quelqu'un qui s'identifia plus parfaitement avec le personnage.
Elle réussit, non seulement par la force expressive andalouse de ses
gestes et de ses attitudes, mais aussi par sa débordante capacité à
comprendre, et à vivre le monde du flamenco intimement lié au monde
dramatique de Garcia Lorca.
Depuis, Cristina Hoyos a
parcouru le monde comme première bailaora dans le Ballet National,
dirigé par Antonio Gades. Sa personnalité est devenue un point de
repère indispensable pour le
développement contemporain du flamenco.
Cela se confirme encore plus depuis sa dernière et fascinante
interprétation de Carmen, dans la version créée par Antonio
Gades et Carlos Saura. Son rôle est réellement un prodige de
vitalité et de vivacité et, uniquement par son interprétation mémorable,
Cristina aurait déjà mérité la place privilégiée qu'elle a
aujourd'hui dans l'histoire de la danse espagnole. La danse de
Cristina Hoyos tient lieu - en quelque sorte - de pont entre le
flamenco de l'époque dorée des cafés cantates et celui d'aujourd'hui. Il
s'agit sans aucun doute d'un cas particulier mais très significatif. Les
bras de Cristina Hoyos, son rythme impeccable, l'harmonie de ses
déhanchements, nous rappellent en fait les anciennes danseuses
andalouses. Mais il y a également quelque chose dans ses attitudes, dans
ses variations stylistiques habituelles, où l'on peut percevoir une
pointe de modernité. Cela ne signifie pas qu'elle ait incorporé à son
art l'aspect le plus artificiel de cette modernité, mais au contraire,
qu'elle l'ait enrichi de nouveaux apports légitimes de l'évolution
actuelle du flamenco. . Elle nous donne à la fois une leçon exemplaire
du passé et une leçon exemplaire de modernité.
Visiter le site en hommage à Cristina Hoyos:
http://www.myspace.com/antoniocristina
|
![](images/roses.gif)
![](images/roses.gif)
![](images/roses.gif)
![](images/roses.gif)
|
|