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Arcángel

Arcángel
est décidément à la tête de la nouvelle génération de chanteurs
flamencos. Après l’enregistrement de «El Aire de lo Puro » (2001) et « La
Calle Perdia » (2004), ses disques ne se classent pas seulement parmi les
meilleures ventes de disques, il est également considéré comme un des
chanteurs flamenco le plus admiré de la scène flamenco actuelle.
Arcángel,
Francisco José Arcángel Ramos, est né à Huelva en 1977. Ses
parents sont originaires du village voisin Alosno, le berceau de fandango. Déjà
en 1987 il remporte son premier trophée dans un concours de fandango dans sa
ville natale. Il répète cette victoire 3 fois de suite . Arcángel a été
découvert en dehors de sa ville natale et il a eu très vite
l’opportunité de travailler avec des artistes comme Niño de Pura,
Manolo Franco, Mario Maya, Manuel Soler ... La percée définitive
s’est réalisée lors de l’événement de Flamenco le plus important : la
10ième Biennale de Séville où il participait à 5 représentations différentes
et éminentes. Encouragés par les critiques élogieuses de la presse, il est
devenu une valeur sure.
Plus tard il pouvait se produire dans des spectacles remarquables de La
Yerbabuena, Israel Galván et le projet de Cus-Cus Flamenco avec Segundo
Falcón et l’orchestre Chekkara de Tetouan. Déjà en 2002 sa carrière
de soliste a été couronnée par le prix du meilleur interprète avec le «
Premio Andalucia Joven 2002 » et le Girardillo à la Biennale de Flamenco. Arcángel
fera ses débuts en Europe du Nord dans quelques récitals de Cante
Flamenco traditionnel.
Chaque jour davantage sollicité en tant que chanteur
soliste, Arcángel a un parcours artistique qui illustre les relations entre le
chant et la danse dans l'Art Flamenco d'aujourd'hui. Il se distingue par
ses fandangos de Huelva et son sens aigu du compás, des rythmes
flamencos ; c'est ainsi qu'il est introduit dans le monde du
" chant en retrait ", celui qui accompagne la danse et qu'il
se produit également en soliste dans des peñas ou des festivals régionaux où
il a l'occasion de dire le chant comme il le ressent, sans perdre ce qui en fait
la base, de donner de nouvelles interprétations à ce qui est déjà connu et
ancien, avec sa voix pleine de mélisme.
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