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Samuelito, comment est née ta passion pour la guitare et pour le
Flamenco ?
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Dans ma famille, tout le monde jouait de la guitare classique,
surtout du coté de ma mère. Mon père jouait plutôt de la guitare
électrique mais aucun membre de ma famille ne se dédiait
professionnellement à cela. J’ai grandi avec des guitares tout
autour de moi. J’avais un doudou en forme de guitare dans mon
berceau. Ça a commencé là. Après, comme j’étais très attaché à
mon grand-père maternel, j’ai voulu faire comme lui. Il était
professeur de sport, mais il avait un très bon niveau en
guitare. J’ai donc voulu faire de la guitare classique comme
lui. Je suis rentré au conservatoire à 6 ans, j’ai commencé la
guitare classique à 7 ans et comme mon grand-père écoutait
beaucoup de guitaristes différents dont Manitas de Plata et Paco
de Lucia, j’ai baigné dans cette musique sans savoir que c’était
du Flamenco. Mon père est tombé amoureux du chant de Manuel
Agujetas parce qu’on lui avait offert un CD et qu’il avait vu le
documentaire de Dominique Abel. J’avais 3 ou 4 ans. On peut dire
que j’ai baigné dans le Flamenco via ce qu’on écoutait à la
maison, la guitare via Paco de Lucia et le chant, via Agujetas.
Vers 8 ans, j’ai commencé à jouer du Flamenco avec des
partitions. J’ai fonctionné ainsi jusqu’à l’âge de 14 ans, puis
j’ai compris qu’il y avait d’autres choses à faire et là, j’ai
repiqué d’oreille des vidéos, des CD. Je suis allé accompagner
des cours de danse et j’ai appris à accompagner le chant.
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Le chant de Jerez était présent très tôt dans ton inspiration et
dans ton cheminement artistique, n’est ce pas ?
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Oui, en commençant par le chant de Manuel Agujetas. Quand j’ai
commencé sérieusement la guitare Flamenca, vers 9 ans, on m’a
offert une anthologie de cante. A partir de là, j’ai écouté
beaucoup d’autres artistes : Pepe de la Matrona, Rafael Farina,
Porrina de Badajoz, Manuel Carracol, Antonio Mairena, tous ces
gens là. J’ai vraiment commencé à aimer cela.
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Tu es né en Normandie ; tes parents et toi êtes d’origine
bretonne. Comment le Flamenco est devenu ta langue natale ?
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Je
l’ai écouté depuis que je suis né, sans le vouloir, via mon
grand père maternel et mon père. La question que je me pose
moi-même, c’est de savoir pourquoi j’ai choisi le Flamenco
plutôt qu’une autre musique, puisque l’on écoutait d’autres
styles de musiques aussi. À la maison il y avait du rock et de
la musique classique, de la variété. Mon grand père écoutait
beaucoup de musique bretonne.
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Alors, pourquoi le Flamenco ?
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Je
me pose encore la question. C’est probablement comme quand on
tombe amoureux d’une femme, il n’y a pas toujours
d’explications. Peut être qu’il est bon de laisser un peu de
mystère !
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Depuis que tu t’es formé à la guitare, tu mènes des projets qui
relient plusieurs styles musicaux. Peux-tu nous parler de cela
et de ta collaboration avec d’autres musiciens ?
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J’ai une formation classique. Ma langue maternelle en guitare,
c’est la guitare classique mais, du fait que j’ai commencé
sérieusement le Flamenco à 9 ans, on peut dire que j’ai cette
double casquette : guitare classique de conservatoire et
Flamenco traditionnel. Sabicas, Montoya, ce registre là. J’ai
commencé aussi à m’intéresser au jazz quand j’étais adolescent.
Les premières fois où je suis sorti de mes zones de confort,
c’est quand je suis venu à Paris. J’ai joué avec beaucoup
d’africains, de sénégalais et de maliens. J’ai pris aussi des
cours d’improvisation avec Ibrahim Maalouf ; c’était une belle
expérience aussi. Dans le cadre de mes études, j’ai joué quelque
fois avec lui dans des endroits sympas comme au Louvre par
exemple. Plus tard, dans le cadre professionnel, j’ai rencontré
Antoine Boyer. Avec lui, nous mélangeons beaucoup d’univers. Il
vient du jazz manouche. Nous avons la guitare classique en
commun. Il l’a beaucoup travaillé. Nous nous sommes rencontrés
sur ce terrain là, au conservatoire de Paris. Avec lui, je
commence à pratiquer le jazz manouche et lui, avec moi, il
commence à pratiquer du Flamenco. Nous faisons de temps en temps
du classique, du jazz, du flamenco, des compositions fusion. Il
y a aussi le terrain Flamenco traditionnel que je continue
d’explorer avec Andrés de Jerez, dans la plus pure tradition de
Jerez. De mon coté, je continue à composer des musiques qui
sortent de toutes les étiquettes que j’ai explorées ces
dernières années.
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Quelles sont tes diverses influences, comment sont-elles
apparues et quelle importance ont-elles dans ta façon de jouer ?
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Ma
première influence, c’est la guitare classique. C’est de là que
je viens. Mon grand-père écoutait beaucoup Andrés Segovia,
Narciso Yepes, Alexandre Lagoya. Mon premier professeur de
guitare classique, Louis-Marie Feuillet, était un élève de
Lagoya. J’ai étudié aussi avec Gérard Abiton, Roland Dyens. Ils
ont été mes maîtres. La guitare classique est très importante et
a une forte influence sur moi. Après, il y a le Flamenco
traditionnel et le Flamenco moderne via Paco de Lucia et tous
les interprètes d’aujourd’hui. Il y a aussi le jazz, que j’ai
beaucoup écouté et toutes les fusions qui découlent de ces
styles musicaux là. Via ma famille, la musique bretonne, la
musique celtique, cela peut s’entendre dans certaines
compositions.
-
Nous avions déjà
consacré une interview à propos de l’album « Arañando
el alma » mais j’aimerais qu’on y revienne un
peu. Tu travailles avec Andrés de Jerez d’une manière régulière
depuis quelque temps. L’album
« Arañando el alma »
est le fruit de votre collaboration artistique et de votre
amitié. Par rapport à ton parcours artistique et tes projets,
quelle place prend cet engagement que tu as avec Andrés ? Est-ce
que tout est lié, où est ce que ce sont des facettes différentes
de ton art ?
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En
fait, je dirai les deux. Ce sont des facettes différentes
forcément parce que je ne fais pas appel aux mêmes ressources
quand je joue du Flamenco traditionnel, quand je joue du jazz,
quand je joue du classique, ou mes propres compositions qui sont
à la croisée de tout cela. Mais elles sont toutes liées, en tout
cas, c’est la sensation que cela me donne quand j’écoute mes
compositions. J’ai des compositions avec des rythmes Flamencos,
et des ambiances classiques et celtiques. J’ai plusieurs
facettes qui se relient entre elles. J’ai besoin de naviguer
entre ces différentes influences et de me sentir chez moi dans
chacun de ces styles. Je n’aurais jamais fini d’apprendre le
Flamenco, la guitare classique et le jazz. Avec Andrés,
malheureusement, on n’a pas de tournée de prévue, ensemble, du
moins pour l‘instant.
-
Il y a eu l’album que vous avec réalisé ensemble, déjà…
-
Oui, cela a été un gros travail, mais nous l’avons enregistré en
une soirée et un après-midi seulement. Cette expérience a été
très forte. Il y a aussi le fait que nous avons passé beaucoup
de temps ensemble et que notre amitié est très forte.
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Revenons à ton album « Sólo »,
que j’ai écouté avec beaucoup de plaisir et que j’adore ! Tu as
su amener des influences diverses et en même temps, tu les
fusionnes tellement bien avec le Flamenco ! on a vraiment
l’impression que tu es allé au-delà d’un simple métissage et que
la musique que tu livres est très personnelle. Comment as-tu
fait ?
-
En
fait, je n’ai rien forcé. Pour moi, la difficulté, ça été de ne
préparer que très peu cet album. Je l’ai enregistré en 5 jours.
Je suis arrivé en studio avec une idée des thèmes, mais aucun
d’eux n’était ni construit, ni composé au préalable. Le
challenge était, en arrivant au studio, de laisser place à la
spontanéité, le lâcher prise, l’improvisation. L’enregistrement
a duré peu de temps, mais le mixage et la construction de
l’album a été plus long. En fait, faire le lien entre toutes ces
musiques là, cela a été assez facile et spontané. J’ai mis des
thèmes, j’ai laissé parler ce que je ressentais. Le métissage
n’est pas voulu, ni recherché, bien que j’aie conscience qu’il
soit présent. Cet album, c’est comme une pause, une parenthèse
dans laquelle je me suis enfermé dans une ancienne ferme dans la
région des Pays de la Loire, pas très loin d’Angers. Cela a été
une petite pause dans ma carrière. Cet album a été enregistré en
2016, et depuis je suis passé à d’autres choses.
-
Dans cet album, tu fais tout toi-même, n’est ce pas ?
-
Oui, je fais tout, toutes les percussions, les palmas, la
composition, l’arrangement, les choix du mixage, etc.
-
On te connaît surtout pour ton gout pour la collaboration
artistique avec d’autres musiciens. Habituellement, on te voit
avec beaucoup d’artistes. Pourquoi ce choix d’enregistrer un
album en solo ?
-
Ce
qui est marrant, c’est que, quand j’ai commencé ma carrière à 16
ans, je faisais beaucoup de récitals entre guitare classique et
guitare Flamenca. C’est l’amour de la musique qui m’a poussé
vers l’autre et à rencontrer d’autres personnes. Finalement,
dans cet album, il y a non seulement moi mais aussi toutes les
personnes qui m’ont influencé. C’est une étape importante pour
avancer.
Ce qui a provoqué
l’enregistrement de cet album, c’est un projet d’un autre
enregistrement qui s’est annulé. Le créneau au studio était
malgré tout réservé. Label Ouest m’a donc appelé pour me
proposer ce créneau de 5 jours, en me laissant carte blanche.
Donc c’était la totale confiance. Tout d’abord, j’ai pensé à
réaliser un duo avec un autre artiste, faire un album Flamenco.
Et puis comme c’était difficile d’organiser un tel projet en peu
de temps, je me suis décidé 10 jours avant de faire un album en
solo. J’ai appelé les copains du label pour les prévenir que
j’allais venir avec deux guitares, un cajón, un bol tibétain,
une calebasse africaine, et d’autres instruments. De leur côté,
je leur ai demandé de m’apporter d’autres instruments à cordes
et percussions. J’ai donc joué sur tous ces instruments. Le fait
que je sois en studio m’a facilité le travail. Je pouvais faire
des pauses, refaire l’enregistrement si c’était nécessaire.
-
Dans cet album, tu révèles ta personnalité, en quelque sorte.
Pourrais-tu parcourir les huit thèmes et nous dire quelle a été
ton intention pour chacun d’entre eux?
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Le
premier thème « Tiegezh » : comme tout le monde joue de la
guitare dans ma famille, et qu’on n’avait jamais joué ensemble,
j’ai eu l’idée d’écrire un thème que l’on jouerait ensemble.
J’avais donc écrit cette mélodie que j’avais envoyée à mon grand
père. Il nous a quitté peu de temps après, et le thème est resté
sans utilité ; cet album a été l’occasion pour moi de ressortir
ce thème et d’écrire la chanson en entier. Tiegezh, cela
signifie « famille » en Breton.
Le thème suivant,
« Comme l’air », je l’avais enregistré il y a très
longtemps, dans un EP (5 titres, album qui
sert à démarcher) que j’ai sorti en 2015. J’avais envie
d’enregistrer une nouvelle version plus proche ce que j’avais en
tête que l’original. Cette mélodie est en lien avec ce que j’ai
vécu, avec le fait que j’avais besoin d’affirmer ma liberté.
« Jërëjëf »
qui signifie « Merci » en wolof, est un thème que j’ai trouvé en
jouant avec
mes
amis Sénégalais et Maliens qui me disaient toujours « Jërëjëf »
quand on terminait un morceau. J’ai remarqué qu’il y a beaucoup
de parallèles entre les rythmes Flamencos et certains rythmes
africains. Pour moi, ce qui s’imposait c’était le mbalax
et la Buleria. Dès que je leur ai joué de la Buleria,
ils ont aussitôt trouvé les rythmes à la calebasse, au tama,
toutes les percussions. J’ai donc trouvé un motif que je
m’amusais à faire passer de la Buleria aux rythmes
africains en gardant la même pulsation.
« Navegando »,
c’est une Guajira que j’avais crée il y a longtemps.
J’avais les arpèges du début que j’aimais beaucoup jouer. J’ai
donc fini d’écrire la Guajira. Dans certains spectacles
de danse, les danseuses ont monté une chorégraphie dessus. Je
l’ai joué plusieurs fois avec Eva Luisa.
« Sol » :
c’est une sorte d’improvisation. Pour mon anniversaire, un ami
m’avait offert un bol tibétain
d’une sonorité exceptionnelle. Toute cette piste là s’articule
autour du son du bol. On entend le bourdonnement du bol, tout au
long de la chanson qui dure huit minutes. Je l’ai construite
comme une méditation guidée. Mon idée était qu’on puisse écouter
ce thème en fermant les yeux et en se laissant guider par la
musique. Le but est d’amener à un certain de niveau d’écoute et
de conscience.
« Yarnvili »
évoque la maison de mes grands parents, dans
laquelle j’ai passé beaucoup de temps quand j’étais enfant et où
je continue à aller régulièrement. Elle est située en Bretagne,
dans un village qui s’appelle Boisgervilly, qui peut se traduire
par Yarnvili en breton. C’est une mélodie dans
l’esthétique bretonne que j’ai crée en hommage à ce
petit village, et plus précisément en hommage à mon grand père,
qui a été le premier guitariste à retranscrire toute
la musique bretonne sur partition pour guitare classique et à la
jouer. A mon avis, il a vraiment créé quelque chose, d’autant
plus que la guitare classique s’adapte particulièrement bien à
la musique bretonne.
« Para siempre »
est un hommage au Maestro Paco de Lucia.
C’est une mélodie
que j’avais composée et quand le maestro est décédé, elle a pris
un autre sens. Je l’ai retravaillée et elle s’est imposée
d’elle-même comme un hommage à Paco. Je suis accordé en Rondeña.
C’est un accordage particulier que Paco a su magnifiquement
utiliser, surtout en début de concert. C’était la pièce qu’il
jouait en solo, par excellence.
« Sonámbulo »,
c’est un thème que j’ai composé il y a longtemps, qui était
passé par plein de stades différents. Dans cet album, je l’ai
enregistré en 5 temps, un peu en mode bulgare, c’est-à-dire un
peu dans l’esprit des balkans. Je le voyais un peu comme une
Siguiriya. Comme je n’avais que 5 jours pour enregistrer
l’album, et que je n’ai pas pu inviter de chanteur, j’ai chanté
moi-même deux letras de Siguiriyas et je les ai
accompagnées avec ce rythme à cinq temps.
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Sachant que tu as un regard très critique sur ton travail,
pourrais tu me dire quand même ce qui te plait dans cet album ?
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Ce
qui me plait dans « Sólo »?... en fait, cet album, c’est comme
une photo de moi à l’époque où j’ai réalisé ce disque. Ce que
j’aime aussi, c’est le fait qu’il y ait cette spontanéité. Je
n’ai pas été pudique, je me suis vraiment dévoilé, j’ai fait la
musique que j’avais envie de faire. J’ai été sincère et
spontané. Je suis donc content de ce disque même s’il ne
constitue pas l’aboutissement d’un travail de longue haleine.
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Nous, nous le trouvons magnifique ! Une qualité de présence dans
ton travail, ta façon d’amener la musique, c’est énorme ! C’est
le style de musique que nous pouvons écouter et réécouter sans
nous en lasser car elle comporte toujours de nouvelles couleurs,
tout comme l’album « Coïncidence » que tu as enregistré avec
Antoine Boyer et que nous adorons, aussi. Pourrais-tu nous
parler ce cet album ?
-
Cet
album, c’est notre premier album ensemble. Il raconte l’histoire
de notre rencontre et de nos terrains d’entente. Il est sorti en
décembre 2016. Il y a du manouche, du Flamenco, du classique, du
David Bowie, du Roland Dyens. C’est un album extrêmement varié.
Avec nos deux guitares, nous explorons beaucoup d’univers. Nous
l’avons enregistré
dans un magnifique studio en Allemagne, nous sommes très
contents du son. Avec cet album, nous avons déjà beaucoup tourné
et notre duo continue à nous amener sur toutes les routes… j’en
suis ravi !
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As-tu un autre projet d’album?
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Oui, actuellement, je me dédie à l’enregistrement de mon album
« Viajero », mon premier album Flamenco. Je pense que
c’est l’un des projets les plus importants de ma vie. Je vais y
intégrer des compositions que je travaille depuis l’âge de 18
ans. Cela fait longtemps qu’elles sont écrites, qu’elles
changent qu’elles avancent et qu’elles ont pris de la maturité.
Je les ai beaucoup jouées sur scène.
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La sortie de cet album, elle est prévue pour quand ?
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Il
ne sortira pas avant le printemps 2019, en tous cas je m’y
consacre pendant au moins un an…
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Qui sont les artistes qui vont participer à l’enregistrement?
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Je
vais inviter beaucoup de musiciens. Le gros travail en dehors de
la guitare, ce seront les palmas et les arrangements de
percussions. Le soutien énorme pour cette composante sera celui
de Juan Manuel Cortes. Il y aura beaucoup d’invités, des
musiciens, des chanteurs… Pour l’instant, il n’y a rien de
confirmé, mais il y a de très grands artistes que j’ai invité
sur cet album… ce sera la surprise ! Je vise un niveau
d’exigence extrême et je souhaite qu’il marque ma carrière
autant que l’album « Coïncidence » que j’ai réalisé avec Antoine
Boyer.
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…
Et l’album « Sólo » que nous apprécions beaucoup aussi. Quels
sont tes projets de concert ?
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Je
souhaite me consacrer à mon duo avec Antoine. C’est un duo qui
me fait beaucoup avancer. Antoine est un musicien de génie.
Malgré son jeune âge, il est déjà très mature. J’apprends
beaucoup avec lui. Je souhaite continuer à passer du temps avec
lui, et qu’on fasse beaucoup de concerts. Nous avons déjà
beaucoup de dates : un mois de tournée en Europe à la fin de
l’année, deux mois aux Etats Unis à partir de janvier, sans
compter les concerts que l’on fait régulièrement en France et en
Allemagne. Je participe également à pas mal de projets
différents. Je vais quand même me concentrer sur ma carrière
solo et développer ma chaine Youtube, faire des vidéos parce que
cela me plait.
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Merci Samuelito, nous continuerons à suivre de très près ton
actualité. A bientôt !
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Merci à toi ! A bientôt !
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